| PALMERAIE, subst. fém. Lieu planté de palmiers. Ils marchèrent une heure. Des têtes chevelues de palmiers apparurent au-dessus d'une coupole de sable. C'était une très petite palmeraie étrangement blottie entre des murailles croulantes (Psichari, Voy. centur., 1914, p.222).Pays peu peuplé [le Cameroun], le palmier s'y est peu répandu. On considère généralement les palmeraies africaines comme des formations naturelles (Forêt fr., 1955, p.43).Prononc. et Orth.: [palmə
ʀ
ε]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1607 Palmeraye (N. Trigaut, Lettre du R. P.Nicolas Trigaut..., dattée de Goa en l'Inde Orientale la veille de Noël de l'an 1607, C 5 ds Fr. mod. t.21, p.214); à nouv. en 1846 palmeraie (G. de Nerval, Les Femmes du Caire ds R. des Deux Mondes, 15 sept., p.906). Dér. de palmier*; suff. -eraie*; palmeraie a supplanté palmérier (1832, Raymond). Fréq. abs. littér.: 49. |