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PALLADIUM2, subst. masc.
CHIM. Métal léger, malléable, blanc comme l'argent, de numéro atomique 46, extrait de la mine de platine, ou sous-produit de la métallurgie du nickel, utilisé notamment en joaillerie, en art dentaire, seul ou sous forme d'alliage, et surtout comme catalyseur d'hydrogénation; il est alors employé à l'état divisé (mousse, noir de palladium) (symb. Pd). Gisement de palladium; feuille, lingot; chlorure de palladium. On cherche à lancer l'usage du palladium, un des frères cadets du platine [pour la monture des pierres précieuses], mais si ce métal est d'un prix de revient assez bas, il n'est pas coté à la revente, ce qui est désavantageux pour (...) [la] clientèle [du joaillier] (Metta,Pierres préc., 1960, p.54).Hydrogénation catalytique sur palladium (Privat de Garilhe,Acides nucl., 1963, p.76).Quel que soit son état, le palladium possède à un haut degré l'aptitude de retenir l'hydrogène en proportions considérables (jusqu'à 1200 fois son volume) et subit alors des modifications importantes de ses propriétés physiques (Encyclop. Sc. Techn.t.81972, p.694).
Prononc. et Orth.: [paladjɔm]. Att. ds Ac. dep. 1835. Étymol. et Hist. 1803 (Ann. de chim., t.46, 333-334, extrait d'une lettre de M. Chenevix, datée de Londres le 4 mai: On ne parle ici dans le monde savant que du palladium). Empr. à l'angl. palladium, dér. de Pallas, un des noms de la déesse Minerve donné à un astéroïde récemment découvert. C'est l'inventeur de ce métal en 1803, le physicien et chimiste anglais W. H. Wollaston qui l'a ainsi dénommé (NED). Bbg. Bonn. 1920, p.101. _ Storost (J.). Mercure. Beitr. rom. Philol. 1973, t.12, p.378.