| PAILLIS, subst. masc. AGRON. ,,Mince couche de paille brisée, ou d'autres débris végétaux, épandue comme litière à la surface du sol en vue de protéger celui-ci d'un dessèchement trop rapide`` (Agric. 1977). Non seulement le paillis maintient le sol frais et donne une nourriture additionnelle aux plantes, mais encore il empêche les mauvaises herbes de pousser et économise la moitié des arrosements (Gressent,Créat. parcs et jardins,1891, p.102).Pas un carré de potager qu'on ne mît à couvert sous une couche de paillis (Guèvremont,Survenant,1945, p.70).Prononc. et Orth.: [paji], [pɑ-]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist.1. 1180-90 «paille» (Alexandre de Paris, Alexandre, IV, 1011 in Elliott Monographs, 37, p.343); 2. 1276-77 «jonchée, lit de paille» (Rutebeuf, Povreté Rutebeuf, 34 ds OEuvres, éd. E. Faral et J. Bastin, t.1, p.572: Mes costeiz connoit le pailliz, Et liz de paille n'est pas liz), rare; 1925 (Arnoux, Suite var., p.126: L'enfançon était couché dans le pailliz); 3. 1842 hortic. (Mozin-Peschier). Dér. de paille*; suff. -is*. |