| * Dans l'article "PAILLETER,, verbe trans." PAILLETER, verbe trans. A. − [Le suj. désigne une pers.] Broder, parsemer de paillettes. Pailleter un costume, une robe. (Dict. xxes.). B. − P.anal. 1. [Le suj. désigne un ensemble d'éléments brillants ou une source lumineuse] Consteller de points lumineux, parsemer de reflets scintillants; faire scintiller. Le fleuve si grand Dont la lune, oeil d'argent, paillette la surface (Cros,Coffret santal,1873, p.39).Des casques de soldats rentrant au quartier pailletaient le boulevard Pommery (Hamp,Champagne,1909, p.178).La clarté de la lune déjà haute pailleta les flots encore diurnes (Genevoix,E. Charlebois,1944, p.53). 2. En partic. [Le suj. désigne des parcelles de mica] La Brillante, ainsi nommée à cause des parcelles de mica qui paillettent son lit (Balzac,Vieille fille,1836, p.302). REM. Paillettement, subst. masc.,hapax. Ce coeur sombre [de la ville] (...) avec le jaillissement, çà et là, d'un building vaguement doré, le paillettement d'un rayon sur la mer entre des cargos noirs et rouges (Genevoix,Laframboise,Match à Vancouver, 1942, p.194). Prononc.: [pajte], (il) paillette [pajεt]. Étymol. et Hist. 1. 1606 «orner de paillettes» (Nicot), cf. pailleté; 2. 1836 en parlant de parcelles de mica (Balzac, loc. cit.). Dér. de paillette*; dés. -er. DÉR. Pailletage, subst. masc.Action de pailleter (supra A); résultat de cette action. (Dict. xxes.). − [pajta:ʒ]. − 1resattest. a) 1890 fig. le pailletage du dialogue (Le journal amusant, 24 mai, p.3a ds Quem. DDL t.17), b) 1909 habill. pailletage noir sur tulle noir (La Mode ill., 25 avr., p.191, ibid., t.16), de pailleter, suff. -age*. |