| ![]() ![]() ![]() ![]() PAF3, subst. masc. Arg. Membre viril. Les tapineuses de la rue Blondel disaient que c'était l'Aristo qu'avait le plus beau paf du secteur (Le Breton1960).Ah! je peux dire que j'étais retourné, j'en voyais les trente-six chandelles... et puis aussi des vues salopes, des imaginations cochonnes... qu'étaient à hurler... à rugir... tellement ça me prenait soudain, ça m'empoignait le paf... Ah! le feu du cul! (Céline,Le Pont de Londres, 1961, p.151 ds Cellard-Rey 1980).Prononc.: [paf]. Étymol. et Hist. 1890 «membre viril» (d'apr. Esn.); 1894 (Virmaitre, Dict. arg. fin-de-s., p.202). Orig. incertaine. Peut-être ext. de paf1onomat., p. allus. à la métaph. du «coup» (cf. arg. tirer un coup, v. coup) et p.anal. avec les termes offensifs désignant le membre viril: braquemart, dard, pointe, sabre (v. Cellard-Rey). D'apr. Esn. paf serait à rattacher à un comp. du lat. palus «pieu, pal, poteau» (cf. paufer [palus + ferrus] «gros levier de fer», xves., v. FEW t.7, p.528). |