| ![]() ![]() ![]() ![]() PÉLAUD2, PÉLOT2, subst. masc. Pop., vieilli. Sou. Un peu de monnaie, quoi!... Trois, quat' francs!... histoire de ne pas battre les chemins sans seulement un pauvre pélaud dans sa profonde, pour boire un verre si on a soif! (Courteline, Train 8 h 47, 1888, 1repart., V, p.53).Il ne faut rien me demander!... Ah! non! Pas un sol! Pas un pélot! (Céline, Mort à crédit, 1936, p.419).− Au plur. Somme d'argent; argent. À propos, j'ai bien les poèmes de la mère Cuzdasne mais pas les pélauds (Queneau, Loin Rueil, 1944, p.66). Prononc.: [pelo]. Étymol. et Hist. 1876 pélot (arg. des ouvriers, d'apr. Esn.); 1888 pélaud (Courteline, loc. cit.). Orig. obsc.; peut-être var. (suff. -ot*) de palet* «pièce de monnaie» relevé en 1883 (Paris, arg. des voyous d'apr. Esn.), lui-même empl. méton. de palet, «petit disque de métal avec lequel on joue»; cf. le norm. pelot «palet» et le terme dial. palot (Chablis, Yonne) «palet» [jeu] et «pièce de 5 francs» (FEW t.7, p.479); -aud* prob. par confusion avec -ot* (cf. crapaud*, crapot, v. Nyrop t.3, § 359). |