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OXYURE, adj. et subst. masc.
I. − Adj., vx. Qui a la queue en pointe. Animal oxyure (Besch. 1845).
II. − Subst. masc., PARASITOL. Petit ver blanc, rond, de quatre à neuf millimètres de long, se terminant en spirale chez le mâle et en pointe chez la femelle, parasite du tube digestif des mammifères, notamment de l'homme et tout particulièrement de l'enfant, dont la présence au niveau du rectum et de l'anus occasionne un fort prurit. [Les oxyures] se cramponnent (...) à la marge de l'anus où ils s'écrasent et forment un petit dépôt blanchâtre qui incite l'animal à se gratter en raison des démangeaisons produites. De là, la recommandation de toujours bien laver l'anus des animaux. À part cet inconvénient, les oxyures ne semblent pas provoquer de maladie (Garcin,Guide vétér.,1944, p.75).
− [P.méton.] Avoir des oxyures. Avoir des démangeaisons causées par les oxyures. −La visite (...) clamèrent ensemble une demi-douzaine de protestataires. −Quel motif? fit froidement le chef (...). Et toi, Gulgert? −J'ai des oxyures (H. Bazin, Tête contre murs,1949, p.342).
REM.
Oxyurose, subst. fém.,méd. Infection de l'intestin par les oxyures; ensemble de manifestations morbides qui en résultent (d'apr. Méd. Biol. t.3 1972). L'adulte tolère souvent très bien l'oxyurose, seulement gêné par des démangeaisons anales (Pt Lar. Méd.1976).
Prononc. et Orth.: [ɔksjy:ʀ]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1809 (Lamarck, Philos. zool., t.1, p.303). Comp. du gr. ο ξ υ ́ ς «pointu» et ο υ ̓ ρ α ́ «queue» d'abord sous la forme d'un lat. sav. oxyuris (1803, Rudolphi d'apr. Neave t.3 1940, p.502).