| * Dans l'article "ORTHOPHONIE,, subst. fém." ORTHOPHONIE, subst. fém. A. − Articulation, prononciation correcte des sons d'une langue. (Dict. xixeet xxes.). B. − ACOUST. Étude des conditions de propagation de la voix, des sons dans une salle, un théâtre, etc., afin d'obtenir une audition satisfaisante; résultat de cette étude. Plus les gouttelettes de son se brisent loin sur le plafond réflecteur, plus elles doivent être nombreuses et, par conséquent, plus amples seront les surfaces de plafond nécessaires. Ainsi est atteinte l'orthophonie (Gds cour. pensée math., 1948, p.488). C. − MÉD. Traitement, rééducation des troubles de l'élocution, du langage. La phonétique ouvre les avenues les plus sûres et les plus étendues à: (...) l'orthophonie ou correction: des lacunes de l'oreille; des vices de langue; des vices de prononciation; des fatigues et maladies de la voix (Arts et litt., 1935, p.50-4).Les «demi-sourds» légers (...) doivent bénéficier d'exercices d'orthophonie qui corrigent les défauts de langage consécutifs à leur demi-surdité (Encyclop. éduc., 1960, p.204). Prononc. et Orth.: [ɔ
ʀtɔfɔni]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1855 «art de corriger les vices de la parole» (Littré-Robin). Formé des élém. ortho-* et -phonie (v. -phone et -ie). DÉR. Orthophoniste, subst.Auxiliaire médical(e) spécialisé(e) dans la rééducation des troubles de l'audition et du langage. Une formation officielle d'orthophonistes appelés à assurer dans les divers centres la rééducation des troubles de l'ouïe et du langage est actuellement organisée par la Faculté de médecine de Paris (Encyclop. éduc., 1960, p. 205).−[ɔ
ʀtɔfɔnist]. − 1reattest. 1957 (Avenirs, no87, p.17); de orthophonie, suff. -iste*. |