| OPÉRA BOUFFE, subst. masc. THÉÂTRE LYRIQUE. Petit opéra particulièrement en vogue au xviiies., dont les personnages et l'intrigue appartiennent à la comédie. Un soir, on parla de ces opéra-bouffes que Mussard et lui avaient vus en Italie (Guéhenno, Jean-Jacques, t.2, 1950, p.49).− P. méton. Genre artistique constitué par les opéras bouffes. Le genre de gaieté qui brille dans les auteurs des arlequinades et de l'opéra-bouffe se trouve très-communément même parmi les hommes sans éducation (Staël, Corinne, t.2, 1807, p.86). Prononc. et Orth.: [ɔpeʀabuf]. Ac. 1798 et 1835: opéra bouffon; dep. 1878: opéra bouffe; Littré: opéra bouffon ou opéra bouffe, ,,on dit aussi opera buffa``. Docum. supra: avec trait d'union et sans marque du plur. pour opéra. Plur. des opéras bouffes. Étymol. et Hist. 1791-98 opera buffa (Casanova, Hist. de ma vie, éd. 1960-62, t.3, p.54 ds Quem. DDL t.20, s.v. bouffe); 1807 opéra-bouffe (Staël, loc. cit.). Empr. à l'ital. opera buffa, genre musical créé à Rome au xviies. par le cardinal Rospigliosi (v. Hist. de la mus., t.1, p. 1460 [Encyclop. de la Pléiade]), comp. de opera (v. ce mot) et buffa «plaisanterie», déverbal de buffare «plaisanter», d'abord «souffler», dér. de la racine onomat. buff- (cf. bouffon). Fréq. abs. littér.: 8. |