| ![]() ![]() ![]() ![]() OMIS, -ISE, part. passé, adj. et subst. masc. I. Part. passé de omettre* et emploi adj. A. − Oublié, non fait; non mentionné, passé sous silence. 1. [En parlant d'un inanimé; correspond à omettre A 1 a] Cour. Mon père ajoute quelques circonstances omises à dessein dans ses autres lettres (Sand,Hist. vie,t.1, 1855, p.382).Dans le langage, par une liaison omise (...) et la même précision aussi dans les gestes (Giraudoux,Simon,1926, p.237): . Il n'y a presque aucun alinéa qui ne contienne une lacune ou une falsification (...) on est forcé de reconnaître qu'il y a calcul et perfidie, quand on voit partout tronqués et omis les passages où le professeur mettait en lumière la tendance religieuse et morale de son enseignement.
Michelet,Journal,1851, p.700. − [Correspond à omettre A 1 b] L'Église se fera belle pour vous recevoir; elle sortira ses parures maintenant omises (Huysmans,En route,t.1, 1895, p.225). 2. [En parlant d'une pers.] Oublié, abandonné. [Omer et Elvire] affrontaient les habits pendus dans les angles obscurs des garde-robes, ainsi que des morts omis là, par mégarde (Adam,Enf. Aust.,1902, p.286). B. − [Correspond à omettre B 2] Traditions et modes de l'enfance à l'adolescence: La layette omise, vient la toilette de baptême (Mallarmé,Dern. mode,1874, p.810). II. − Emploi subst. masc., ARMÉE. Jeune homme en âge d'effectuer son service militaire mais dont le nom a été oublié sur les listes de recensement. Les omis doivent être reportés sur le recensement de la classe suivante (Lar. encyclop.). Prononc.: [ɔmi], fém. [-i:z]. Fréq. abs. littér.: 205. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 313, b) 261; xxes.: a) 332, b) 263. |