| OLYMPIADE, subst. fém. A. − ANTIQ. GR. Base de la chronologie constituée par une période de quatre ans s'écoulant entre deux jeux olympiques. Ils apprirent, dans un manuel pour les collèges, (...) qu'il y avait chez les Grecs trois manières de compter les Olympiades, et huit chez les Latins de faire commencer l'année (Flaub., Bouvard, t.1, 1880, p.125).C'est en Grèce qu'on trouve l'ère célèbre des Olympiades, ou période de quatre années, ainsi nommée parce que, à Olympe, se célébraient des jeux tous les quatre ans. La première année de l'ère des Olympiades date de 776 av. J.-C. (Chauve-Bertrand, Question calendrier, 1920, p.56): . Quant aux ères, ici on compte par l'année de la création, là par Olympiade, par la fondation de Rome, par la naissance de Jésus-Christ, par l'époque d'Eusèbe, par celle des Séleucides, celle de Nabonassar, celle des Martyrs.
Chateaubr., Génie, t.1, 1803, p.127. − P. anal., mod. Période de quatre ans inaugurée par les Jeux Olympiques modernes. Trente ans ont passé depuis lors, c'est-à-dire huit olympiades (Pierrefeu, Paterne ou l'ennemi du sport, 1927ds Petiot 1982). B. − Mod., au plur. Jeux olympiques. Aux fenêtres d'un hôtel, des types en manches de chemise applaudissaient (...) des sportifs étrangers venus pour les Olympiades (Malraux, Espoir, 1937, p.449).Le règlement des Olympiades interdit aux professionnels de participer aux Jeux (Jeux et sports, 1967, p.1161). Rem. Cet emploi, bien que correspondant au sens premier du gr. a été condamné par l'Académie dans un communiqué du 5 nov. 1964. Prononc. et Orth.: [ɔlε
̃pjad]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 2emoitié xiiies. «jeux olympiques; période de quatre ans entre deux jeux olympiques, base de la chronologie grecque» (Pierre, morceau en prose, ms. Oxford, p.393, éd. P. Meyer ds Romania t.5, p.60). Empr. au lat. olympias, -adis, empr. au gr. 'Ο
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ς, - α
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ς «célébration des jeux Olympiques» et «période de quatre ans qui sépare deux olympiades», du nom de la ville d'Olympie (lat. Olympia, gr. 'Ο
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α) en Élide, près de laquelle se déroulaient ces jeux, et qui doit son nom au culte de Zeus Olympien (lat. Olympius, gr. 'Ο
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ς, dér. de Olympus, Ο
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ς «mont Olympe»). Fréq. abs. littér.: 21. |