| OLIM, subst. masc. inv. A. − HIST. DU DR. Au Moyen Âge, registre du parlement de Paris. Les olim furent commencés en mil trois cent treize par Montluc, greffier du parlement (Ac.).Cette demoiselle était une sèche et mince fille, jaune comme le parchemin d'un olim, ridée comme un lac froncé par le vent (...) un peu déjetée et peut-être bossue (Balzac,Béatrix, 1839, p.35). − En appos. avec valeur d'adj. Les registres olim (Ac.). B. − P. anal., vieilli. ,,Chose surannée`` (Guérin 1892). Prononc. et Orth.: [ɔlim]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1694 (Mén.: On appelle les olim, les plus anciens regîtres [sic] du Parlement de Paris, parce que le plus ancien de ces Regîtres [sic] commance [sic] par un Arrest qui commance [sic] par ces mots Olim homines de Baïona). Adv. lat. signifiant «autrefois»; le texte auquel Ménage fait allusion est publié ds les Olim ou registres des arrêts rendus par la Cour du Roi, éd. A. A. Beugnot, t.2, p.3 et concerne une plainte du Roi de France, Philippe IV, contre le Roi d'Angleterre et les habitants de Bayonne, datant de 1293. |