| OESTRUS, subst. masc. PHYSIOL. [Chez la femme et chez la femelle du mammifère] Phase du cycle oestral correspondant à l'ovulation et pendant laquelle la fécondation est possible. Les hormones oestrogènes (...) ont une forte affinité pour le tissu vaginal et l'utérus. (...) elles agissent sur le récepteur utéro-vaginal, déclenchant les phénomènes de l'oestrus au niveau du vagin (Encyclop. Sc. Techn.t.81972, p.483).V. oestrone ex.Prononc.: [εstʀys], [oe-]. Étymol. et Hist. 1931 (Garnier-Del. [10eéd.], s.v. oestral). Mot lat. signifiant «délire prophétique» (d'où le néol. risqué par Rousseau, Confessions, éd. Gagnebin, Osmont et Raymond, VII, p.194: oestre poétique et musical) lui-même du gr. ο
ι
̃
σ
τ
ρ
ο
ς, v. oestre; oestrus est att. en angl. en 1890 comme terme de physiol. et dès 1850 au sens de «impulsion, passion» (NED); dès 1806 oestre vénérien «désir ardent des plaisirs de l'amour» (Capuron, Nouv. dict. de méd., chir., chim., 1reéd., p.232). |