| * Dans l'article "OEDÈME,, subst. masc." OEDÈME, subst. masc. MÉD. Infiltration séreuse de divers tissus et en particulier des tissus sous-cutané et sous-muqueux, se révélant, au niveau de la peau, par un gonflement indolore gardant quelque temps l'empreinte du doigt. OEdème cérébral, pulmonaire; oedème du cerveau, de la glotte, des jambes; oedème aigu du poumon. Ses doigts, depuis longtemps engourdis et maintenant gonflés d'oedème, se refusaient à tout service (Martin du G., Thib., Consult., 1928, p.1060).L'expert pourra alors regarder les yeux du cheval, constater s'ils sont ouverts ou fermés (...), boursouflés par de l'oedème des paupières, s'ils ont tous deux le même volume et s'il est normal (Brion, Jurispr. vétér., 1943, p.264).− P. métaph. Au lieu d'aller droit à l'anéantissement de l'intention fautive et de ses effets, elle [l'obsession de la coulpe] dresse devant l'élan salutaire la rumination stérile du révolu. Elle installe une sorte d'oedème de la vie morale (Mounier, Traité caract., 1946, p.700). REM. 1. OEdématie, subst. fém.,vx., synon.(Ds Littré-Robin 1855, 1858, 1865). 2. OEdématié, -ée, adj.Qui est le siège d'un oedème. Muqueuse oedématiée. Les troncs bronchiques et vasculaires sont entourés et comprimés par un fourreau de tissu oedématié (Nocard, Leclainche, Mal. microb. animaux, 1896, p.240).Brûlures des deux côtés. Le gauche est oedématié aussi. Les abcès doivent être disséminés dans les deux poumons (Martin du G., Thib., Épil., 1940, p.1010). 3. OEdématier, verbe trans.,vieilli. Causer un oedème dans. Une compression trop forte a oedématié les parties situées au-dessous (Littré). 4. OEdématique, adj.Qui a la forme d'un oedème. V. gibbeux B 3 ex. de Gautier. Prononc. et Orth.: [edεm], [ø-]. Martinet-Walter 1973 [e-], [ø-] (9/9). Att. ds Ac. dep. 1762. Catach-Golf. Orth. Lexicogr. 1971, p.236: édème. Étymol. et Hist. [1478 ydemeata (N. Panis, trad. de la Chirurgie de Gui de Chauliac ds Sigurs, p.408] 1520 udime, yndimia (Jean Falcon, Le Guidon en François, ibid.); 1540 oedemes (Tollet, Des tumeurs contre nat., p.434 ds Gdf. Compl.). Empr. du gr.
ο
ι
δ
η
μ
α, -α
τ
ο
ς «gonflement, tumeur». Fréq. abs. littér.: 15. Bbg. Quem. DDL t.5 (s.v. oedématié). |