| * Dans l'article "OCTET,, subst. masc." OCTET, subst. masc. A. − CHIM., PHYS. NUCL. et CORPUSC. Ensemble de huit électrons constituant la couche périphérique complète d'un atome, lui assurant une grande inertie. Règle de l'octet (selon laquelle les atomes de même valence sont groupés de même façon); réactivité, stabilité de l'octet. La tendance de l'atome vers un état particulièrement stable qu'il atteint lorsque sa couronne extérieure d'électrons se compose de 8 électrons (octet de Langmuir); c'est l'état de l'atome neutre des gaz rares (Friedel,Cristallogr., 1926, p.399).L'octet stable et la liaison par doublet électronique jouèrent un rôle très utile dans la mise au point des modèles moléculaires (Hist. gén. sc., t.3, vol. 2, 1964, p.403). B. − INFORMAT. Unité logique en système codé binaire, constituée de huit caractères binaires ou bits, utilisée dans la plupart des langages machines, et permettant de représenter deux cent cinquante six caractères alphabétiques. Cellules d'un octet. Suivant un autre système, les données peuvent être représentées sur bande magnétique en groupes de huit bits plus un bit de contrôle; il s'agit là de la bande à neuf pistes dont l'élément de base s'appelle l'OCTET (Y. Bérubé,Initiation aux ordinateurs, Paris, Mc Graw-Hill, 1980, p.175). REM. Octal, -ale, -aux, adj.,math. appl. Système octal. Système de numération à base 8. Les systèmes binaire, octal et autres débutent également à 0, qui est l'origine, l'état initial de notre connaissance jusqu'à ce qu'une modification de la situation nous apporte quelque information (Jolley,Trait. inform., 1968, p.7). Prononc.: [ɔktε]. Rob. Suppl. 1970, Hachette 1980: [-εt] mais Lar. Lang. fr.: [-ε]; Lexis 1975: [-e]. Étymol. et Hist. 1. 1920 chim., phys. (J. phys. et Radium, p.170D); 2. 1968 informat. (Lar. encyclop. Suppl.). Formé de l'élém. oct-* et du suff. -et*. |