| * Dans l'article "NÉVROGLIE,, subst. fém." NÉVROGLIE, subst. fém. ANAT. Tissu de soutien du système nerveux. Les tumeurs développées aux dépens de la névroglie (...) forment sans conteste la variété la plus fréquente et la plus importante des tumeurs cérébrales (Roussy dsNouv. Traité Méd.fasc. 5, 21929, p.276).Dans les centres nerveux, les interstices entre les cellules et les fibres sont occupés par un tissu de soutien particulier: la névroglie (glu nerveuse). Cette névroglie est formée de petites cellules plus ou moins ramifiées (Camefort, Gama, Sc. nat., 1960, p.223).Prononc.: [nevʀ
ɔgli]. Étymol. et Hist. 1869 (P. Aronssohn, trad. R. Virchow, Pathologie des tumeurs, II, 123 ds Quem. DDL t.8). Formé du gr. ν
ε
υ
̃
ρ
ο
ν «nerf» (v. neuro-, névro-) et d'un élém. -glie tiré de γ
λ
ο
ι
ο
́
ς «glu, gomme», terme forgé en 1856 par le médecin all. Virchow (v. supra). DÉR. Névroglique, adj.Relatif à la névroglie, formé de névroglie. C'est ainsi également que les neuroblastes, ne se divisant pas, mais se contentant d'émigrer et de régénérer leurs neurites (...) finiront, après quelques repiquages, par disparaître complètement des cultures de tissu nerveux, laissant la place à un neuro-épithélium à évolution névroglique (J. Verne, Vie cellul., 1937, p.50).Ce système [nerveux central] comporte des éléments de conduction qui sont les cellules nerveuses ou neurones, et des formations de soutien ou cellules névrogliques (Quillet Méd.1965, p.322).− [nevʀ
ɔglik]. − 1reattest. 1869 (V. Cornil et L. Ranvier, Man. d'histologie pathologique, 1repart., p.133 ds Quem. DDL t.8); de névroglie, suff. -ique*. BBG. −Quem. DDL t.8; 8, 10 (s.v. névroglique). |