| * Dans l'article "NÉVRITE,, subst. fém." NÉVRITE, subst. fém. PATHOL. Lésion inflammatoire ou dégénérative d'un nerf. Cette thérapeutique (...) est essentiellement neurotrope, mais doit être réservée uniquement à la paralysie générale, en raison du danger de névrite optique qu'elle peut faire courir aux malades (Ce que la Fr. a apporté à la méd., 1946, p.133).Ces constatations ont amené tout naturellement à utiliser la vitamine B12 dans d'autres troubles neurologiques, ou même psychiques (...). Ainsi, au cours du diabète, les fréquentes névrites disparaissent rapidement (R. Schwartz, Nouv. remèdes et mal. act., 1965, p.72).− Dans le lang. cour. Névralgie. Il ne faisait jamais allusion au drame, se contentant de souffrir de sa névrite lorsque le temps changeait comme ce soir-là (Peyré, Matterhorn, 1939, p.32). Prononc. et Orth.: [nevʀit]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1821 (Encyclop. méthod. Méd., s.v. névrose, p.599). Dér. du gr. ν
ε
υ
ρ
ο
ν «nerf» (v. neuro-, nevro-) à l'aide du suff. -ite*. DÉR. Névritique, adj.Relatif à la névrite. La principale manifestation de l'hydrargyrisme professionnel est un tremblement provoqué surtout par les vapeurs mercurielles (...). Il s'y ajoute parfois des contractures douloureuses (...) portant sur les avant-bras; d'autres fois des paralysies d'origine névritique (Macaigne, Précis hyg., 1911, p.72).La surdité qu'on observe fréquemment est due à des lésions névritiques du nerf acoustique (Dopter dsNouv. Traité Méd.fasc. 11926, p.428).− [nevʀitik]. − 1reattest. 1903 (Nouv. Lar. ill.); de névrite, suff. -ique*. |