| ![]() ![]() ![]() ![]() NYLON, subst. masc. A. − Matière synthétique appartenant à la famille des polyamides, ,,obtenue par condensation à chaud d'un corps possédant deux fonctions acides et d'un corps dérivé de l'ammoniaque`` (Noël 1968). Plasticité, solidité du nylon. Les nylons s'utilisent en fils, en fibres textiles et en produits moulés pour l'automobile, l'appareillage électrique et la petite mécanique (Dew.Mat. prem.1973). B. − P. méton. Fibre textile fabriquée à partir de cette matière. Étoffe, fil, imperméable, lingerie de nylon, en nylon. Sur le plancher gisaient des lingeries de nylon (Beauvoir, Mandarins, 1954, p.329).V. acrylonitrile et acrylique ex. 4. − P. ell. Chemisier nylon. Plus question également de bas Nylon ou de cigarettes. Les temps devenaient difficiles (Carco, Les «Belles manières», Genève, éd. du Milieu du Monde, 1945, p.69). − P. méton. Vêtement, bas de nylon. Parfaitement équipés, chaussés de chrome, gantés d'amiante, vêtus de nylon, ils goûtent à l'air immaculé des montagnes (Schaeffer, Rech. mus. concr., 1952, p.11). Prononc. et Orth.: [nilɔ
̃]. Parfois avec la majuscule à l'initiale marquant le statut de nom déposé. Étymol. et Hist. 1942 (Le Génie civil, 28 févr.-7 mars 1942, 101-102 ds Höfler Anglic.). Empr. au terme anglo-amér. créé arbitrairement, peut-être d'apr. -nyl- de vinyl (fr. vinyle) et -on de cotton ou rayon (fr. coton et rayonne), pour désigner une nouvelle fibre textile mise au point par les chimistes de la Compagnie Du Pont de Nemours; att. dep. 1938, le terme est employé en appos., puis désigne des vêtements fabriqués avec ce textile, notamment des bas (1939-40, v. NED Suppl.2). Bbg. Gall. 1955, p.21, 68, 78, 142, 218, 242, 338. |