| NUMMULAIRE, subst. fém. et adj. I. − Subst. fém., BOT. Variété de lysimaque apparentée à la primevère, dont les feuilles ont la forme de petites pièces de monnaie. (Dict. xixeet xxes.). II. − Adj., MÉD., PATHOL. Qui a la forme d'une pièce de monnaie. Les crachats, nummulaires, ressemblent à ceux de la tuberculose (Ménétrier, Stévenin dsNouv. Traité Méd.fasc. 3 1927, p.496).Les auteurs (...) recommandent (...) d'éteindre plusieurs cautères nummulaires dans la plaie (Roger, dsNouv. Traité Méd.fasc. 2 1928, p.501).La pathogénie des diverses variétés du lupus (lupus plan, excentrique, nummulaire ou discoïde (...) etc.) est encore assez mal connue (Calmette, Infection bacill. et tubercul., 1920, p.210). Prononc. et Orth.: [nymylε:ʀ]. Vieilli [nɔ-] ds Gattel 1841, et cité ds Littré. Selon Mart. Comment prononce 1913, p.123 [ɔ] ds Triumvirat, consummatum est, summum jus, summa injuria mais [y] dans nummulite, nummulaire. Att. ds Ac. dep.1762. Étymol. et Hist. A.Subst. 1550 [éd.] bot. (Guéroult, Hist. des plantes, [trad. de Fuchs, cf.infra], p.281: quelques uns, pour ce que ses fueilles ressemblent aux deniers ou autre monnoye, l'appellent nummulaire, ou (si tu aymes mieux), monnoyere). B. Adj. 1837 méd. crachat nummulaire (A. Raciborski, Précis pratique et raisonné du diagnostic, 490 ds Quem. DDL t.8). Empr. au lat. sc. du Moy. Âge nummularius «qui a la forme d'une monnaie (d'une plante dont les feuilles ressemblent à une pièce de monnaie)», (1545 [éd.], Fuchs, De Stirpium historia commentariorum, p.227: numularia) du lat. class. nummularius «de banquier, de changeur», dér. de nummus «monnaie». Cf. FEW t.7, p.241a-b. |