| NOTA, NOTA BENE, loc. et subst. masc. inv. I. − Loc. [Pour attirer l'attention sur une chose importante ou insuffisamment précisée dans le développement ou l'argumentation qui précède] Remarquez, notez bien. Il veut acheter cette terre, nota qu'il n'a point d'argent (Littré).Lui me dit: «C'est un tel, (...) depuis trois jours il lui faut une volaille à chaque dîner». Nota bene qu'il y avait justement trois jours que nous avions perdu les traces du général Pichegru (Mérimée,Théâtre C. Gazul,1825, p.60). Rem. Gén. abrégée N.B. en partic. dans les ouvrages didactiques. II. − Subst. masc. inv. Note, observation, remarque qui accompagne un texte. Ce manuel abuse des nota bene (Dupré1972).Le texte était suivi d'un nota (Davau-Cohen1972). Prononc. et Orth.: [nɔta(bene)]. Ac. 1694-1798: nota; 1835 et 1878: nota et nota benè; 1935: nota et nota bene. Littré: comme Ac. 1835; Rob.: comme Ac. 1935. Prop. Catach-Golf. Orth. Lexicogr. 1971, p.236: un notabéné, plur. des notabénés. Étymol. et Hist. I. Subst. inv. nota xives. [ms. unique] «observation, remarque, conseil» (Charles le Chauve, BN fr. 24372, fol. 1a ds Gdf.); 1868 nota bene (Littré). II. Loc. 1. xives. [note ajoutée au ms. BN fr. 24069, fin xiiie-xives.] nota que (Add. à Étienne Boileau, Métiers, éd. R. de Lespinasse et F. Bonnardot, p.257, en note); 2. 1755 nota bene (Prév.). Nota, 2epers. du sing. de l'impér. du verbe lat. notare «remarquer», v. noter; lat. bene «bien», v. bien2*. |