| NON-STOP, adj. inv. A. − [En parlant d'une traversée maritime ou d'un vol aérien] Sans escale. Un vol quotidien Non-Stop entre Paris et Stuttgart (Le Monde,23 avr. 1966ds Gilb. 1971). − P. anal., SKI. Descente «non-stop». ,,Course d'essai effectuée de bout en bout sur le parcours officiel, précédant une compétition de ski`` (Rey-Gagnon Anglic. 1981). Victime d'une chute lors de la descente «non-stop» , A. F. (skieur) n'a pas pu disputer l'épreuve officielle (Le Monde,1erfévr. 1969ds Gilb. 1971). B. − P. ext. Sans interruption. C'est à un show politique non-stop que les Français vont assister cette semaine (L'Express, 28 mars 1977, p.68, col.1). − Emploi subst. En non-stop. En continu. Projection des films primés (...) En non-stop, de 10 heures à 13 heures et de 14 heures 30 à 19 heures (L'Express, 17 mai 1976, p.151, col.1). Prononc. et Orth.: [nɔnstɔp]. V. non-. Étymol. et Hist. 1952 (Moto-revue, 5 janv. 1952, 12b ds Höfler Anglic.). Empr. à l'angl. non-stop, comp. de non de même orig. que le fr. non* et de stop (v. stop étymol.), att. dep. 1903 d'abord dans l'emploi adj. pour qualifier un trajet sans arrêt dans les chemins de fer (cf. NED Suppl.2), mentionné dans le domaine du spectacle par P. Morand en 1933 (Londres, p.73: les «non-stop revues», c'est-à-dire les spectacles ininterrompus). Bbg. Humbley 1974, t.2, pp.626-627. |