| NON-RÉSISTANCE, subst. fém. Absence de résistance. Quelque chose de répugnant qui devait être la non-résistance à des plaisirs dégradants (Proust, Temps retr., 1922, p.835).Un mélange de nervosisme et d'apathie, de vanité et de manque de confiance en soi-même, de force musculaire et de non-résistance à la fatigue (Carrel, L'Homme, 1935, p.323).− [P. réf. à Tolstoï qui fut partisan de la non-violence] Je veux parler de Tolstoï, et de la doctrine de la non-résistance au mal (Barrès, Cahiers, t.7, 1908, p.28). Prononc.: [nɔ
̃
ʀezistɑ
̃:s]. Étymol. et Hist. 1714 (Traité du pouvoir des rois de la Grande-Bretagne..., p.7 ds Brunot t.6, p.46, note3). Comp. de non-* et de résistance*. Cf. l'angl. non-resistance, de même sens que le fr., att. dep. 1643 ds NED. |