| NON-CONFORMITÉ, subst. fém. Caractère de ce qui n'est pas conforme. Locke déclare expressément que le vrai ou le faux dans les idées, sur lesquelles roule toute connaissance, consiste dans la supposition d'un rapport entre ces idées et leur objet; et partout encore il déclare expressément que ce rapport est et ne peut être qu'un rapport de conformité ou de non conformité (Cousin, Hist. philos. XVIIIes., t.2, 1829, p.320).Rien n'est plus facile que de constater la conformité de l'écriture d'un texte, ou sa non-conformité, avec l'orthographe légale (Valéry, Variété III, 1936, p.281).Prononc. et Orth.: [nɔ
̃kɔ
̃fɔ
ʀmite]. Att. ds Ac. 1935. V. non-. Étymol. et Hist. 1. 1687 (Miège d'apr. Barbier ds Mod. Lang. R. t.16, p.147); 1704 (Trév., s.v. conformité: Non-conformité, en Angleterre, signifie Une différence dans le culte de la Religion); 2. 1688 crime de non-conformité «pédérastie» (Ménage, Anti-Baillet, t.2, p.114). Comp. de non* et de conformité* d'apr. l'angl. nonconformity pour le terme d'hist. de la relig. en Angleterre (cf. conformité étymol. et hist.). |