| NITRURER, verbe trans. CHIM., MÉTALL. Transformer en nitrure; chauffer (une pièce métallique) dans une atmosphère d'ammoniaque pour la durcir (par la formation de nitrures à sa surface). Les pièces à nitrurer sont placées dans la cuve en acier que l'on va introduire dans le four (La Science et la vie,mars 1932, p. 208 ds Quem. DDL t. 10).REM. Nitruré, -ée, part. passé en emploi adj.,métall. [En parlant d'une pièce d'acier] Qui a subi un durcissement superficiel par formation de nitrures. Les cylindres, par exemple, peuvent être garnis d'une chemise dont la paroi intérieure nitrurée supporte sans faiblesse les fatigues imposées par l'incessant mouvement des pistons (Tinard, Automob.,1951, p. 331). Prononc. : [nitʀyʀe]. Étymol. et Hist. 1932 (La Science et la vie, loc. cit.). Dér. de nitrure*; dés. -er. DÉR. Nitruration, subst. fém.,métall. Traitement thermochimique de durcissement superficiel de certains alliages ferreux par l'azote (d'apr. Boissier 1975). Quant à la nitruration, c'est un procédé tout nouveau, mais qui n'a rien de mystérieux : au lieu d'une pénétration de carbone, elle consiste en une pénétration d'azote fourni par la décomposition à chaud du gaz ammoniac (La Science et la vie,mars 1932, p. 207 ds Quem. DDL t. 10).La nitruration en milieu gazeux se fait dans une atmosphère de gaz ammoniac à une température voisine de 500oC. (Encyclop. Sc. Techn.t. 81972,p. 372).− [nitʀyʀasjɔ
̃]. − 1reattest. 1932 (La Science et la vie, loc. cit.); de nitrurer, suff. -(a)tion*. |