| * Dans l'article "NITIDE,, adj." NITIDE, adj. Littér. Resplendissant, brillant. Les lèvres absolument décolorées n'étaient visibles qu'en opposition à la ligne sombre des dents noircies par la fièvre. Tout le reste indistinct, unifié, fondu dans cette blancheur presque nitide, presque lumineuse (Bloy, Hist. désobl.,1894, p. 111).− Au fig. Le verbe aussi, image d'images, témoin de l'harmonie ou de la discordance des grandes profondeurs de l'esprit-corps, demeure nitide, éloquent, ou sobrement juste (L. Daudet, Monde images,1919, p. 79). REM. Nitidité, subst. fém.,littér. Luminosité, éclat. L'impulsion créatrice, le tonus du vouloir, l'équilibre raisonné ont en lui toute leur nitidité, toute leur vigueur (Id., [L'Hérédo], Drame int., 1916, p. 160). Prononc. : [nitid]. Étymol. et Hist. 1545 (J. Bouchet, Ep. famil., 84 ds Hug.), une autre attest. au xvies. (1578 ds Delb. Notes mss); à nouv. 1871 (A. Rimbaud, Les Premières communions ds
Œuvres, éd. S. Bernard, p. 123). Empr. au lat. nitidus « brillant, resplendissant, florissant », v. net. |