| NIOBIUM, subst. masc. CHIM. Corps simple, métal gris et rare, toujours associé au tantale dans ses minerais (symb. Nb, nombre atomique 92,91, densité 8,57, point de fusion 2470o). Synon. vieilli colombium (v. colombite).Les progrès de la technologie ont permis de remplacer dans certains cas l'aluminium par le tantale ou le niobium, dont les oxydes ont (...) une résistance d'isolement bien plus grande (Frühling, Cours d'électr.,t. 1, 1966, p. 115).Prononc. : [njɔbjɔm]. Étymol. et Hist. 1845 (Annales chim. et phys., 3esérie, p. 366 [trad. du texte all. de H. Rose cité infra]). Mot créé, en 1844, par le chimiste allemand H. Rose [1795-1864]; de Niobé [fille de Tantale], suff. -ium (v. -ium), d'apr. tantale*, ces deux métaux étant souvent associés (H. Rose ds Annalen der Physik und Chemie, t. 63, 1844, vol. 139, p. 335 : Ich nenne dasselbe [Metall] Niobium und sein Oxyd Niobsäure, von Niobe, der Tochter des Tantalus, um durch den Namen die Aehnlichkeit mit dem nach letzterem benannten Metalle und dessen Oxyde anzudeuten). DÉR. Niobique, adj.Qui est dérivé du niobium. Des gisements assez importants de minerais de manganèse sous forme de ses sels niobiques, tungstiques, tantaliques. Ces minéraux tels que (...) la columbite, la tantalite, jouent un grand rôle dans l'histoire du tungstène, du niobium, et peut-être du tantale (Vernadsky, Géochim.,1924, p. 75).− [njɔbik]. − 1reattest. 1845 acide niobique (Annales chim. et phys., 3esérie, p. 366 [trad. du texte all. de H. Rose qui donne Niobsäure, de Niobe et Säure « acide », v. citation, s.v. niobium]); de niobium, suff. -ique*. BBG. − Quem. DDL t. 10. |