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NIELLE3, subst. masc.
A. − ORFÈVR. ,,Incrustation sur métal précieux d'un émail noir, composé d'argent, de cuivre, de plomb, de borax et de soufre, une addition de sel d'amoniac, qui est cuit au feu`` (Bég. Estampe 1977); p. méton., émail noir dont on se sert pour cette décoration. Marquer en nielles de l'argenterie, de la vaisselle plate (Ac. 1935). Les anciens émailleurs (...) se servaient d'un or plus solide et plus facile à employer dans l'exécution des nielles qui sont toujours tracées d'une main sûre avec une grande habileté (A. Meyer, Art émail Limoges, 1895, p.28).Des oeuvres finement ciselées où les nielles, les émaux et les ivoires rehaussent la beauté du métal (Grandjean, Orfèvr. XIXes., 1962, p.86).
P. méton. ,,Épreuve au soufre que l'on tire d'une gravure qui n'est pas encore remplie par l'émail afin de pouvoir corriger celle-ci`` (Bég., loc. cit.).
B. − P. anal. Ornement exécuté sur métaux précieux et offrant l'aspect d'incrustations noires sur fond clair, ou réciproquement (d'apr. Adeline, Lex. termes art, 1884).
Prononc. et Orth.: [njεl]. Att. ds Ac. dep. 1835 comme subst. masc. L'emploi fém. se rencontre: v. ex. A. Meyer, loc. cit. Étymol. et Hist. 1826 (Duchesne, Essai sur les nielles [titre], cité ds DG, s.v. nielleur). Déverbal de nieller2*.