| ![]() ![]() ![]() ![]() NICKELÉ, -ÉE, part. passé et adj. I. − Part. passé de nickeler* et emploi adj. [En parlant d'un objet métallique] Recouvert de nickel. Les obus autrichiens: le 130 et le 74. Ceux-là i' m'font peur. I' sont nickelés, qu'on dit (Barbusse, Feu, 1916, p.235).On portait une alliance d'acier nickelé qui étonnait les gens d'ici (Van der Meersch, Invas. 14, 1935, p.391). II. − Adjectif A. − [En parlant d'un objet métallique] Rutilant, qui brille, qui étincelle. Son auto formidable, nickelée, projectile à deux places (Mauriac, Fleuve de feu, 1923, p.136).Je te payerai c'est promis, une jolie bicyclette toute nic-ke-lée (Céline, Voyage, 1932, p.534). B. − Pop. et fam. 1. Avoir les pieds nickelés. Refuser de marcher, d'agir; être paresseux. Il voulait m'entraîner dans une mauvaise affaire, mais je n'ai pas marché, j'ai les pieds nickelés (Rossignol, Dict. arg., 1901, p.77). 2. [En parlant d'une pers.] Insensible, indifférent. Rien à faire. Maman Colibri (...) la vertu même par un grand V. Pas la plus petite histoire... Nickelée!... Chaulin a essayé (H. Bataille, Maman Colibri, 1904, I, 3, p.6). Prononc.: [nikle]. Étymol. et Hist. V. nickeler. Fréq. abs. littér.: 49. Bbg. Quem. DDL t.12. |