| ![]() ![]() ![]() ![]() NERVÉ, -ÉE, part. passé et adj. I. − Part. passé de nerver*. II. − Adjectif A. − ZOOL., BOT. [En parlant d'un végétal, d'une aile d'insecte] Muni de nervures (v. ce mot I). Synon. nervuré.Entre les haies fanées les dernières mélisses (...) flétrissent Sans que l'abeille d'or, aux ailes nervées, y glisse (Jammes, De l'angélus, 1898, p.264).Les gravures primitives ressemblent à ces empreintes fossiles qui nous ont révélé la nature des coquillages, des plantes, des insectes disparus, spirales, arborescences, fougères, élytres et feuilles nervées (Faure, Hist. art, 1909, p.23). B. − Renforcé de nervures (v. ce mot B). Synon. nervuré.Le poêle est fermé à sa partie supérieure par une calotte sphérique nervée, pourvue d'une tubulure pour le départ de fumée (Ser, Phys. industr., 1890, p.793). C. − RELIURE. Qui comporte des nervures (v. ce mot B 2 e). Les parois étaient couvertes de tentures en basane dorée, gaufrée et nervée comme le dos d'un livre (Borel, Champavert, 1833, p.133). Prononc.: [nε
ʀve]. Étymol. et Hist. 1. 1353 orfèvr. «orné de nervures saillantes» (Invent. ds Comptes de l'argenterie des rois de France au XIVes., éd. L. Douët-d'Arcq, p.310); 2. 1681 hérald. (F. Ménestrier, Abrégé méthodique des principes héraldiques, p.177); 3. 1817 bot. (S. Gérardin de Mirecourt, Dict. raisonné de bot., p.349). Dér. de nerf*; suff. -é*. |