| * Dans l'article "NAVAL, -ALE, -ALS,, adj." NAVAL, -ALE, -ALS, adj. A. − Qui concerne les navires, la navigation. Synon. maritime, nautique.Il y avait en construction ou en commande dans les chantiers navals mondiaux 22,6 millions de tonneaux de jauge brute de pétroliers (M. Benoist, Pettier,Transp. mar., 1961, p.51).Les constructions navales étaient prisonnières des normes que leur imposaient les ports (Perpillou,Industr. constr. nav., 1967, p.5). B. − En partic. Qui concerne la marine de guerre. Base navale; combat naval. ♦ Aéronautique* navale. ♦ École navale, et p.ell., Navale, subst. fém. École où sont formés les officiers de la Marine Nationale. Cette école, installée (...) dans les mêmes locaux que l'École navale, est destinée à former des ingénieurs mécaniciens de la Marine militaire et de l'Aéronavale (Encyclop. éduc., 1960, p.236). REM. Navalisation, subst. fém.Adaptation d'une arme, d'un dispositif au milieu marin ou au service de la mer. (Ds Lar. Lang. fr.). Prononc. et Orth.: [naval]. Plur. masc. navals. La consécration de ce plur. est datée par Brunot-Bruneau 1969, des ,,discussions sur les armements navals, fréquentes depuis 1918``. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. Début xives. «qui concerne les bateaux» poiz naval «poix employée sur les bateaux» (Antidotaire Nicolas, éd. P.Dorveaux, § 36, p.18); 2. a) 2emoitié xives. «relatif à la guerre sur mer» assault naval (Bersuire, Tite Live, ms. fr. 20312, fol. 87 ds Littré); cf. 1580 bataille navale (Montaigne, Essais, éd. Villey-Saulnier, I, XXXII, p.216); b) 1842 l'école navale (Reybaud, J. Paturot, p.417); 1879 subst. la Navale (Vallès, J. Vingtras, Enf., p.390); 1883 Navale (A. Daudet, Évangéliste, p.35). Empr. au lat. class. navalis «de navire, de vaisseau», lui-même dér. de navis, v. nef. Fréq. abs. littér.: 270. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 194, b) 71; xxes.: a) 197, b) 825. Bbg. La Landelle (G. de). Le Lang. des marins. Paris, 1859, p.33, 424. |