| NAPPAGE, subst. masc. A. − Ensemble des nappes et serviettes de table. Quant au nappage, le linge de Saxe, le linge d'Angleterre, de Flandre et de France rivalisaient de perfection avec leurs fleurs damassées (Balzac, Splend. et mis., 1844, p.254). − P. méton. Tissu destiné à la confection des nappes et serviettes. Nappage au mètre. Nappage coton carreaux couleur (Le Figaro, 17 janv. 1952, p.10, col.1-2). B. − ART CULIN. Action de napper (un plat, un gâteau); résultat de cette action. Les tartelettes seront nappées après cuisson (...) de gelée de fruits comme gelée de pommes, groseilles ou framboises, ou d'un nappage pâtissier, mis à froid avec un pinceau (G. Lenôtre, Faites votre pâtisserie comme Lenôtre, Paris, Flammarion, 1975, p.198). Prononc.: [napa:ʒ]. Étymol. et Hist. 1. 1807 «ensemble de linge de table» (Michel (J.-F.) Expr. vic., p.136); 2. 1973 art culin. (R. Montigny, Cuis. sans souci, p.531). Dér. de nappe*; suff. -age*. |