| NACRER, verbe trans. A. − [Correspond à nacre A] Donner à quelque chose l'aspect, l'éclat de la nacre. Nacrer les perles fausses. (Dict. xixeet xxes.). B. − P. anal., littér. [Correspond à nacre B] Parer quelque chose d'un éclat semblable à celui de la nacre. Tout fondait. Il faisait chaud. Même lourd. Tout se nacrait, s'irisait, avant de tourner au violet décomposé (Cendrars,Dan Yack, Le Plan de l'Aiguille, 1929, p.174).[Un chou] s'épanouissait sur la terre, en compagnie nombreuse et bien alignée, l'eau du ciel l'arrosait (...), la limace le jalonnait de sa bave d'argent, le nacrait (Arnoux,Calendr. Fl.,1946, p.240). − [Avec compl. prép. de] L'éclat lunaire du fer blanc nacrait de bleu ses épaules roses que frôlaient quelques branches (L. de Vilmorin, Migraine,1959, p.165). Prononc.: [nakʀe]. Étymol. et Hist. 1846 «donner le brillant de la nacre (aux fausses perles)» (Besch.). Dér. de nacre*; dés. -er. |