| * Dans l'article "NÉVROPATHIE,, subst. fém." NÉVROPATHIE, subst. fém. PSYCH. État de faiblesse du système nerveux central occasionnant des troubles psychiques. Dans une série de leçons cliniques, nous désirons vous mettre sous les yeux les principales formes de ces maladies nerveuses et mentales (...) que l'on a désignées sous tant de noms différents: (...) phobies, névropathies cérébro-cardiaques, etc. (Janet, Obsess. et psychasth., 1903, p.3).Rem. Ce terme ne désigne pas les troubles organiques du système nerveux; Man.-Man. Méd. 1977 note que ce terme est vieilli et que les troubles qu'il décrit sont actuellement assimilés aux névroses. Prononc.: [nevʀ
ɔpati]. Étymol. et Hist. 1845 (Besch.). Formé du gr. ν
ε
υ
̃
ρ
ο
ν «nerf» (v. neuro-, névro-) et de -π
α
θ
ε
ι
́
α, de π
α
́
θ
ο
ς «ce qu'on éprouve de mal, maladie» (v. -pathie). DÉR. Névropathique, adj. et subst.a) Adj. Relatif à la névropathie. Les excès de travail, les états névropathiques, prédisposent à la syphilis cérébrale (Nicolas dsNouv. Traité Méd.fasc. 41925, p.648).Il faut néanmoins savoir que les crises épileptiques réelles peuvent alterner avec des crises névropathiques (Quillet Méd.1965, p.334).b) Subst. Celui, celle qui est atteint de névropathie. Si nous ne prenons pas ces sensations pour modèles, nous ne sommes compris que par ceux qui ont éprouvé, comme nous, les plaisirs ou les douleurs de cause interne. Tel est le cas des hypocondriaques et des névropathiques qui décrivent des sensations internes dont se moquent ceux qui n'en ont pas ressenti de pareilles (Broussais, Phrénol., 1836, leçon 14, p.479).− [nevʀ
ɔpatik]. − 1resattest. a) 1834 «atteint de névropathie» (Broussais et L. Labat, Dict. de la conversation, XIV, 209, s.v. choléra ds Quem. DDL t.8), b) 1845 affections nevropathiques (Dr. L. Marchant, Actes de l'Acad. royale... de Bordeaux, VII, 373, ibid.); de névropathie, suff. -ique*. BBG. −Quem. DDL t.8 (s.v. névropathique). |