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NÉNETTE2, subst. fém.
Arg. ou pop.
A. − Jeune fille; femme. Pour finir, le héros se fait caser une nénette par la copine d'un copain de boulot (Les Lettres fr., 17 sept. 1969, p.8, col. 2).V. nana ex. de B. Groult.
En partic. Jeune femme avec laquelle on entretient des relations amoureuses. Ma nénette, sa nénette.
Hypocoristique. [À propos d'une pers. ou d'une chose] [Un zouave] sous un tir de barrage... s'adressait à sa mitrailleuse: «T'en fais pas, ma nénette,... tu chanteras aussi ton couplet» (D'esparbès, Ceux de l'an 14, 1917, p.154).
B. − Prostituée:
. Il jouait les cocottes. À dix pfennigs la passe, dont cinq pour la nénette, bientôt, tout le Stalag, chez moi, avait des dettes. J'en ai vu se priver de manger pour baiser. R. Forlani, Guerre et paix au café Sneffle, 4 ds L'Avant-scène, 1969, no428, p.32.
Prononc.: [nenεt], [nε-]. Étymol. et Hist. a) 1917 terme hypocoristique (D'Esparbès, loc. cit.); b) 1954 «jeune femme» (Le Breton, Razzia, p.99). Orig. incertaine; différentes hypothèses ont été proposées: hypocoristique de Nana*; de nénet «sein», v. néné; dimin. fam. et pop. d'un prénom fém. (Antoinette, Jeannette...); de pon(n)ette «jeune fille; prostituée», ces origines différentes ayant pu converger pour constituer le mot (v. Cellard-Rey). Bbg. Morin (Y. Ch.). The Phonology of echo-words in French. Language. Baltimore. 1972, t.48, p.106.