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NÉMÉEN, -ENNE, adj.
HIST. ANC. Qui concerne Némée, ville et vallée de l'Argolide où, selon la légende, Héraklès tua un lion qui dévastait le pays. Le lion néméen (Hugo,Contempl.,t.2, 1856, p.14).Ô les athlètes nus sous l'azur clair d'Hellas! Ô palme néméenne! ô laurier d'Olympie (Coppée,Poés.,Cahier rouge, Lutteurs forains, t.2, 1874, p.86).
♦ Jeux néméens. Jeux que les Grecs célébraient tous les deux ans dans la vallée de Némée en l'honneur de Zeus ou, selon une autre tradition, en l'honneur d'Héraklès, vainqueur du lion. [Les] grandes fêtes nationales [des Grecs], les jeux olympiques, pythiques et néméens, étaient l'étalage et le triomphe du corps nu (Taine,Philos. art,t.1, 1865, p.70).
− Emploi subst.
♦ masc. sing. Le Néméen. Héraklès. Voir Leconte de Lisle, Poèmes ant., 1852, p.108.
♦ fém. plur. Les Néméennes. Odes de Pindare consacrées aux vainqueurs des jeux néméens. (Dict. xixeet xxes.).
Prononc. et Orth.: [nemeε ̃], fém. [-εn]. Ac. 1762-1935: néméens. Étymol. et Hist. 1762 (Ac.). Dér. avec suff. -éen* de Némée (lat. Nemea, gr. Ν ε ́ μ ε α) nom de la ville et de la plaine d'Argolide où l'on célébrait ces jeux en l'honneur de Zeus et en souvenir de la victoire d'Héraclès sur le lion de Némée; cf. lat. nemeaeus, gr. Ν ε μ ε ι α ι ̃ ο ς, Ν ε ́ μ ε ι ο ς «néméen».