| NÉCROSER, verbe trans. PATHOL. Frapper de nécrose. Chez les ouvriers préparant les allumettes chimiques, le phosphore nécrose les os de la mâchoire (Littré).− Emploi pronom. Si la cause [qui provoque la blessure de la barre chez le cheval] se prolonge, l'os est atteint à son tour. Il s'enflamme et se nécrose (Garcin, Guide vétér., 1944, p.47). − Au part. passé. Os nécrosé; dent nécrosée. Au bout de 3 ou 4jours, le centre [du furoncle] est constitué par du tissu mort, nécrosé, qui apparaît sous l'aspect d'un point noir ou bleuâtre (Quillet Méd.1965, p.305). REM. Nécrosant, -ante, adj.Qui provoque la nécrose. Le bacille diphtérique qui, par lui-même, est purement nécrosant, prépare un terrain propice à la pullulation des anaérobies (A. Veillon dsNouv. Traité Méd.fasc. 1 1926, p.371). Prononc. et Orth.: [nekʀ
οze], (il) nécrose [nekʀ
ο:z]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1. 1780 nécroser «frapper de nécrose» (Hist. de la soc. roy. de médecine, p.299 ds DG); 1840 se nécroser (Ac. Compl. 1842); 2. 1814 nécrosé (Nysten, s.v. nécrose); 3. 1897 nécrosant (L. Catrin in G.-M. Debove et Ch. Achard, Man. de méd., VIII, 438 ds Quem. DDL t.8). Dér. de nécrose*; dés. -er. Bbg. Quem. DDL t.8 (s.v. nécrosant). |