| ![]() ![]() ![]() ![]() * Dans l'article "MÉDIOCRATE,, subst." MÉDIOCRATE, subst. A. − Vx. Partisan de la politique du juste milieu, du gouvernement de la classe moyenne. Catholicisme mélangé de libéralisme centre-gauche: admirable mixture pour faire parvenir un médiocrate aux plus grandes situations! (Goncourt, Journal, 1874, p. 988). B. − Partisan du gouvernement des médiocres (v. ce mot B 2). Michael Young a défini la «médiocratie» comme le quotient d'intelligence plus l'effort. À l'opposé, on ne peut dire que le bon médiocrate est le produit du sens commun ajouté à l'inertie. Dans la médiocratie idéale, vers laquelle nous progressons avec une impatience évidente, «élite» devient synonyme de «moyen» et «médiocre» de «confiance» (Le Figaro littér., 9 févr. 1970, p. 8). Rem. Créé au moment où médiocre passait du sens de «moyen» à celui de «mauvais, sans valeur», médiocrate joue implicitement de l'ambiguïté de l'adjectif. REM. Médiocratisation, subst. fém.Tendance à la médiocrité, à rendre médiocre. Politique de laisser faire et de laisser aller qui aboutit à une médiocratisation généralisée des études (Le Monde,7 sept. 1973, p. 18, col. 2). Prononc.: [medjɔkʀat]. Étymol. et Hist. 1870 (Goncourt, Journal, p. 592). Dér. de médiocratie*, sur le modèle de mots comme aristocratie*/aristocrate*. Bbg. Dub. Pol. 1962, p. 341. _ Esnault (G.). Qq. dates. Fr. mod. 1952, t. 20, p. 137. |