| MYXINE, subst. fém. ZOOL. Vertébré aquatique marin, de la classe des Cyclostomes, vermiforme, gris rosâtre, mesurant trente à quarante centimètres, possédant une langue râpeuse munie de dents, se nourrissant de vers de vase ou de cadavres de poissons dans lesquels il s'introduit, vivant sur les côtes atlantiques, abondant en particulier sur les côtes scandinaves et britanniques. Ce n'est (...) pas un parasite s'attachant à des bêtes vivantes ou pleines de force, mais un «charognard des mers». Il [cet animal] s'attaque surtout aux dépouilles des Églefins et des Merlans, mais on a trouvé des Myxines sur des corps d'hommes noyés (E. Le Danoisds Le Grand livre de la mer et des poissons, Genève, R. Kister, s. d. [ca1965], p.84).Prononc.: [miksin]. Étymol. et Hist. 1777 (Encyclop. Suppl. t.3). Empr. au lat. sc. myxine (1758, Linné ds Neave t.3), adaptation du gr. μ
υ
ξ
ι
ν
ο
ς «sorte de poisson visqueux», dér. de μ
υ
́
ξ
α «morve, mucosité», v. myx(o)-. |