| MYOLOGIE, subst. fém. MÉD. Partie de l'anatomie qui traite des muscles. La myologie et la théorie des leviers sont ignorées du fort de la Halle (Lévy-Bruhl, Mor. et sc. moeurs, 1903, p.121).− P. méton. Représentation anatomique d'un muscle. L'aspect hideux d'une de ces myologies cadavéreuses auxquelles le fluide galvanique a rendu le mouvement (Vidocq, Mém., t. 3, 1828-29, p.197).[Vinci] dessine d'admirables myologies dont il ne se sert pas, car nulles figures ne sont plus enveloppées que les siennes (Gautier, Guide Louvre, 1872, p.201). Prononc. et Orth.: [mjɔlɔ
ʒi]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1629 (P. Constant, trad. de J. Riolan,
Œuvres, t.1, p.682). Formé des élém. myo-* et -logie*. DÉR. Myologique, adj.Relatif à la myologie. [P., qui avait tranché à Ramana les oreilles,] a tenu à conserver les deux organes de Ramana, qui sont curieux sous le rapport myologique (Paillet, Voleurs et volés, 1855, p.73).− [mjɔlɔ
ʒik]. − 1reattest. 1832 (Raymond); de myologie, suff. -ique*. |