| MYE, subst. fém. ZOOL. Mollusque bivalve à coquille oblongue, vivant dans les sables vaseux des estuaires et dont certaines espèces sont comestibles. Cette membrane contractile qui revêt tout le corps des mollusques acéphales, et qu'on nomme le manteau, est un véritable muscle qui présente beaucoup de variétés. Tantôt, et c'est dans le plus grand nombre, il est ouvert par devant dans le sens des valves: telles sont les huîtres, les moules, etc. Tantôt, comme dans les coquilles dont les deux bouts restent toujours ouverts, telles que les solens, les myes, les pholades, etc., il est percé aux deux extrémités (Cuvier,Anat. comp.,t.1, 1805, p.416).Prononc.: [mi]. Étymol. et Hist. 1800 (Boiste). Empr. au lat. myax, -acis «moule», gr. μ
υ
́
α
ξ, -α
κ
ο
ς «id.», prob. dér. de μ
υ
ς «moule, coquillage», d'abord «rat» (cf. le lat. mus «rat», également att. dans le syntagme mus marinus chez Pline). Cf. le lat. sc. mya (1746 ds Linné Syst. nat., éd. 1767, t.1, p.1112, no303). |