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MORTIFIÉ, -ÉE, part. passé et adj.
I. − Part. passé de mortifier*.
II. − Adjectif
A. − Qui pratique des mortifications, a coutume de se mortifier. Dévoué, humble, pieux, zélé, mortifié, de bon conseil, voilà ce qu'elle attendait d'un prêtre (Malègue, Augustin, t.1, 1933, p.148).
[P. méton.] Si goûtée qu'ait été à de certains moments sa prédication, c'était encore une prédication mortifiée (Sainte-Beuve, Port-Royal, t.1, 1840, p.474).
B. − Blessé dans son amour-propre, vexé. Une rage froide, méprisante, lui serrait la gorge. Jamais il ne s'était senti aussi mortifié (Martin du G., Thib., Été 14, 1936, p.581).
[Avec un compl.] Mortifié (à l'idée) de, que.Germain fut mortifié qu'on le supposât déjà amoureux (Sand, Mare au diable, 1846, p.116).Paganel, très mortifié d'entendre discuter et même plaisanter ses connaissances géographiques (Verne, Enf. cap. Grant, t.1, 1868, p.160).
P. ext., vx. Fâché, chagriné, contrarié. Mortifié de tromper son attente, je le salue et lui fais excuse (Michelet, Journal, 1820, p.103).Je suis bien mortifié du contre-ordre que vous me donnez relativement au portrait d'Eugénie (Mérimée, Lettres Ctessede Montijo, 1850, p.339).
Prononc.: [mɔ ʀtifje].