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MORDU, -UE, part. passé, adj. et subst.
I. − Part. passé de mordre*.
II. − Adjectif
A. − Pop. et fam. Amoureux. Depuis ce jour, voilà Burty si bien mordu qu'il ne pense, qu'il ne rêve plus que Satzuma (Goncourt, Journal, 1876, p.1138).Être mordu pour une môme (Sandry-Carr. 1963). Être très amoureux.
B. − COUT. Couture mordue. Couture dans laquelle un bord de l'étoffe dépasse l'autre. (Dict. xixeet xxes.).
C. − MAR. Manoeuvre mordue. Manoeuvre étroitement serrée entre le réa et la joue d'une poulie, si bien qu'elle ne peut plus courir (d'apr. Gruss 1952).
III. − Substantif
A. − Personne qui a été mordue. Bareggi, de Milan, a traité des mordus par du virus fixe non desséché (Ferré dsNouv. Traité Méd.fasc. 4 1925, p.141).
B. − Fam. Personne qui manifeste un goût prononcé, une passion pour quelque chose. Les navrantes conditions atmosphériques de ces jours derniers (...) n'empêchèrent pas les «mordus» d'affluer, hier matin dans les bois de Clamart pour le cross cyclopédestre (Écho Sports, 10 févr. 1941).C'étaient des flambeurs, des mordus. Ils ne lèveraient pas l'ancre avant d'avoir paumé ou affuré quelques centaines de sacs (Le Breton, Rififi, 1953, p.13).Il n'avait d'autre passion (...) que le sport (...). Un mordu, un fana; mais théorique et dans l'abstraction (Arnoux, Solde, 1958, p.42).
Prononc. et Orth.: [mɔ ʀdy]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. Subst. a) 1690 «ce dans quoi on a mordu» (Fur.) − Trév. 1752; b) 1934 les mordus du cross (L'Auto, 12, 3 ds Grubb, Sports, p.51); 2. adj. a) 1797 feuille mordue «feuille tronquée légèrement» (Bulliard, Dict. de bot., s.v. feuilles, p.64); b) 1868 couture trop mordue (Littré); c) 1876 «amoureux» (Goncourt, loc. cit.). Part. passé de mordre* empl. comme adj. et comme subst. Fréq. abs. littér.: 454. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 378, b) 857; xxes.: a) 968, b) 565. Bbg. Quem. DDL t.6.