| * Dans l'article "MORDANCER,, verbe trans." MORDANCER, verbe trans. A. − TEINT., TEXT. Imprégner (de la laine, une étoffe) de mordant en vue de l'impression ou de la teinture. [P. ell. du compl.] Donnez un bouillon ou mordancez, avec 120 à 160 g d'alun, dans un chaudron de cuivre (Rustica, 8-14 avr. 1981, no589, p.19). B. − Appliquer un mordant sur (une copie photographique) (d'apr. Duval 1959). Prononc.: [mɔ
ʀdɑ
̃se]. Étymol. et Hist. 1841 (Encyclop. nouvelle, Dict. philos., scient., litt. et industr. sous la direction de M. M. P. Leroux et J. Reynaud, t.8, p.386: le tissu étant mordancé dans toute son étendue). Dér. de mordant; dés. -er. DÉR. Mordançage, subst. masc.a) Teint., text. Opération consistant à imprégner (de la laine, une étoffe) d'un mordant, en vue de l'impression ou de la teinture. Aux Gobelins, on devait produire des couleurs de grand teint (...). Certaines nuances demandaient des semaines de préparations, de mordançages et de teinture (Jolly, Blanchiment, teint. text., 1900, p.13).b) P. anal., biol. ,,Technique utilisée en bactériologie et en histologie pour permettre ou faciliter l'action d'un colorant qui n'est pas capable d'agir seul`` (Méd. Flamm. 1975). Borrel a préconisé, après sa méthode, d'intéressantes colorations avec mordançage et surcoloration qui donnent de belles images cytologiques après fixation à l'acide osmique (J. Verne, Vie cellul., 1937, p.42).On constitue ainsi le colorant (...) dans lequel les deux actions, mordançage et coloration, se font simultanément (Husson, Graf, Manuel biol. gén., 1965, p.15).c) ,,Action de transformer une épreuve photographique sur papier pour qu'elle fixe diverses couleurs`` (Duval 1959). d) Grav. Action de l'acide qui attaque le métal du cliché dans les parties non protégées (d'apr. Comte-Pern. 1974). − [mɔ
ʀdɑ
̃sa:ʒ]. − 1reattest. 1841 (Encyclop. nouvelle, op. cit., p.384); de mordancer, suff. -age*. |