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MORBIDE2, adj.
BEAUX-ARTS. [En parlant des chairs, de la manière dont elles sont rendues] Qui a de la morbidesse, un aspect velouté, à la fois souple et délicat. [Les artistes florentins] ont ignoré le nu, hormis celui des éphèbes, ou quand ils le peignent, ce sont les nus de Botticelli, morbides ou transparents comme une ombre (Gilles de La Tourette, L. de Vinci, 1932, pp.29-30).
Prononc. et Orth.: [mɔ ʀbid]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1690 beaux-arts (Fur.). Empr. à l'ital. morbido «mou, souple, malléable» (dep. le xiiies., Giamboni ds Batt.), aussi «beau, harmonieux, délicat» (surtout à propos du corps ou du visage des femmes ou des enfants; id., Guittone d'Arezzo, ibid.), d'où «qui se caractérise par le raffinement des coloris, ou l'harmonie des proportions» (à propos des oeuvres d'art, dep. 1550, Vasari, ibid.), du lat. morbidus (morbide1*) qui prit aux viiie-ixes. le sens de «mou, souple» (d'apr. DEI).
STAT.Morbide1 et 2. Fréq. abs. littér.: 396. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 19, b) 738; xxes.: a) 629, b) 893.