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MORASSE2, subst. fém.
Arg., vx
A. − Ennui, tourment, danger. Si vous êtes tous d'accord il y aura un bon chopin et sans morasse (Vidocq, Vrais myst. Paris, t.1, 1844, p.47).
B. − Battre morasse. ,,Crier au secours`` (Esn. 1966). Il n'y a pas à craindre [pour ce cambriolage] que le riflard batte morasse (que le bourgeois crie au voleur), car il ne couche pas là (Raban, Marco Saint-Hilaire,Mém. forçat, t.2, 1828-29, p.85).
Prononc.: [mɔ ʀas]. Étymol. et Hist. 1. 1803 battre morasse (d'apr. Esn.); 2. 1815 morace «tourment» (Chanson de Winter ds Esn.). Soit dér. de morre, forme anc. de mourre*, terme de jeu; suff. -asse*, p. allus. aux mouvements rapides de la main et aux exclamations répétées qui caractérisent ce jeu (cf. FEW t.6, 3, p.237a et 238b, note 30); soit issu, par altération, de l'ital. battere la moresca «faire du tapage», emploi fig. de cette loc. signifiant proprement «danser la moresque» (v. mauresque), cf. Batt. et Esn., s.v. moresque.