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MOLÈNE, subst. fém.
BOT. Herbe bisannuelle, vivace, habituellement de grande taille, souvent cotonneuse, dont les fleurs sont groupées en épis de cymes, comprenant plusieurs espèces dont la plus connue est la molène médicinale à vertus pectorales et émollientes, qui croît dans les terres incultes de nos régions et dans les haies, et est communément appelée bouillon-blanc. Les feuilles décurrentes du bouillon blanc ou molêne commune (...) sont ovales, allongées, pointues, sillonnées, légèrement échancrées sur les bords, recouvertes des deux côtés par un duvet doux. Elles sont d'un vert grisâtre (Kapeler, Caventou, Manuel pharm. et drog., t.1, 1821, p.127).Elle arrosait elle-même ses plates-bandes de roses trémières, de molènes pourpres, de phlox vivaces (Hugo, Travaill. mer, 1866, p. 109).La route (...) lentement s'élève, (...) peu de plantes nouvelles (...). Des molènes brillantes dont toute la hampe est fleurie. Des statices très hauts sur tige (Gide, Journal, 1910, p.313).
Prononc. et Orth.: [mɔlεn]. Att. ds Ac. dep. 1835. Docum. Kapeler, Caventou, loc. cit.: -lê-. Étymol. et Hist. Ca 1265 moleine (Voc. plantes, Ms Harley 978, 140 a ds T.-L.). Sans doute dér., sur le modèle de verveine* (tout comme la molène, cette herbe a des fleurs en épis de cymes), de mol (mou*), cette plante ayant été ainsi nommée à cause de ses feuilles souples au duvet moelleux. Cf. a. angl. moleyne att. vers 1440 ds NED, angl. mod. mullein, tous deux empr. au fr.. Bbg. Delb. Matér. 1880, p. 206.