| MINUTERIE, subst. fém. A. − 1. HORLOG. ,,Mécanisme réalisant les mouvements de l'aiguille des heures et de l'aiguille des minutes, et à volonté les mouvements de remise à l'heure`` (Andrade, Horlog., 1924, p.143). Roue de minuterie. Tous les garde-temps actuels (...) comportent un vibrateur mécanique, un mobile oscillant, dont les caractéristiques imposent leur période aux oscillations de l'ensemble. Celles-ci commandent un contact électrique à la seconde et éventuellement une minuterie d'aiguilles (Decaux,Mesure temps,1959, p.84). 2. P. anal. Minuterie d'un compteur. ,,Organe composé d'un train d'engrenages démultiplicateurs recevant son mouvement du mobile du compteur et actionnant les dispositifs indicateurs du cadran`` (Colas-Cab. 1968; cf. aussi Lar. encyclop.). B. − Appareil servant à couper un courant électrique, à actionner un signal sonore ou lumineux, à commander une opération, automatiquement, au bout d'un temps de fonctionnement déterminé. Minuterie à mouvement d'horlogerie, minuterie électronique; minuterie de chambre noire, d'un ordinateur, de circuit d'éclairage, d'un four; allumer, faire fonctionner la minuterie. Tous les calculateurs possèdent des minuteries internes dont le rôle est de signaler un incident lorsque certains circuits ne réagissent pas dans un délai fixé (Le Garff1975): −. On construit aussi des minuteries avec dispositif émetteur d'impulsion, utilisées notamment dans les installations de traitement d'eau pour commander des pompes doseuses chargées d'introduire dans une conduite un réactif...
Colas-Cab.1968. − P. méton. Éclairage minuté dans un escalier. Quand on descendait, la minuterie s'éteignait toujours entre le premier étage et le rez-de-chaussée, et on cherchait les dernières marches en tâtonnant (Abellio,Pacifiques,1946, p.15).Dans l'obscurité, Wilfred chercha le bouton de la minuterie, et l'ayant trouvé, appuya. La lumière se fit (Green,Chaque homme,1960, p.389). Prononc. et Orth.: [minytʀi]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1. a) 1786 «train d'engrenages dont les axes portent l'aiguille des minutes et celle des heures» (Berthoud, Essai sur l'horlog., I, 45); b) 1840 «partie d'un mouvement d'horloge qui sert à marquer les divisions de l'heure» (Ac. Compl. 1842); 2. 1912 «appareil électrique à mouvement d'horlogerie, destiné à garder la lumière allumée pendant un certain temps» (Lar. mens., p.596). Dér. de minute1*; suff. -erie*. |