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MIEUX-ÊTRE, subst. masc.
Amélioration de l'état matériel et/ou moral; accroissement du bien-être. Ces signes cessent dès la période d'éruption (...) pour être remplacés par un état de mieux-être (Teissier dsNouv. Traité Méd.fasc. 2 1928, p.298).L'épicurisme, − la recherche du mieux-être, exclusivement matériel (Van der Meersch,Invas. 14,1935, p.139):
−. Un bien-être de plus, un mieux-être que la science, la civilisation, une bonne police, un gouvernement attentif et philanthropique, procurent au grand nombre des gens de travail et aux particuliers, est une liberté de plus... Sainte-Beuve,Nouv. lundis,t.4, 1863, p.153.
REM. 1.
Mieux-dire, subst. masc.Art de dire plus exactement, plus correctement, etc. Subjectivité et objectivité se livrent, au cours d'une vie humaine, une série d'assauts (...), les légers soins dont je me résous à entourer la seconde ne témoignent que de quelque égard au mieux-dire (...), le plus grand bien de l'autre (...) résidant dans la lettre d'amour criblée de fautes (Breton,Nadja,1928, p.6).
2.
Mieux(-)vivre,(Mieux vivre, Mieux-vivre) subst. masc.Accroissement des possibilités d'épanouissement vital, augmentation du niveau de vie. Dans ce domaine tellement plus m'importe le mieux vivre qui en découlera, que tout le reste. Que je devienne tous les jours meilleur, moins imparfait, que je les rende aussi heureuses que je le puis (Du Bos,Journal,1924, p.147).Assurer le mieux-vivre de l'ouvrier (L'Œuvre,5 mars 1941).
Prononc.: [mjøzεtʀ ̭]. Étymol. et Hist. 1787 (Fér.); 1790 (Le Moniteur, t.3, p.174). Comp. de mieux* et de être*, cf. bien-être, mal-être. Fréq. abs. littér.: 14. Bbg. Gohin 1903, p.257.