Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

options d'affichagecatégorie :
MI-TEMPS2(À), loc. adv. et loc. adj.
A. − Loc. adv. Pendant la moitié du temps normalement consacré à l'exercice d'une activité professionnelle. Anton. à plein temps.Travailler à mi-temps. Est considéré comme effectué à mi-temps un service hebdomadaire d'une durée égale à la moitié de la durée requise des agents exerçant à temps plein les mêmes fonctions (J.O.,19 juill. 1980, art.20, p.1829).
B. − Loc. adj. [En parlant d'une activité professionnelle] Que l'on exerce pendant la moitié du temps qui lui est normalement consacré. Travail à mi-temps. Dès la cessation de fonctions à mi-temps, l'agent non titulaire est de nouveau chargé de fonctions à temps plein (J.O.,19 juill. 1980, art.26, p.1829).
[P. méton., en parlant d'une pers.] Qui exerce une activité professionnelle à mi-temps. L'agent non titulaire à mi-temps qui cesse de remplir l'une des conditions exigées pour l'exercice de fonctions à mi-temps doit en aviser sans délai son administration en vue d'être employé à temps plein (J.O.,19 juill. 1980, art.23, p.1829).
Emploi subst. masc., p. ell. du déterminé. Un mi-temps. Un travail à mi-temps. Pendant la période de mi-temps, si l'agent non titulaire bénéficie d'un congé de maladie, de maternité ou de grave maladie, il perçoit la moitié des émoluments auxquels il aurait eu droit dans cette situation s'il travaillait à temps plein (J.O.,19 juill. 1980, art.25, p.1829).
En partic. Mi-temps pédagogique. ,,Organisation scolaire dans laquelle les études n'occupent que la moitié du temps, la seconde moitié restant libre pour d'autres activités, sportives, culturelles, professionnelles`` (Foulq. 1971). Une expérience de «mi-temps pédagogique» fut tentée en 1941. Les promoteurs de cette expérience réservèrent tous les après-midi à la pratique de l'éducation physique; les matinées furent consacrées à l'enseignement des disciplines intellectuelles (Le Monde,26 sept. 1965ds Gilb. 1971).
Prononc.: [(a)mitɑ ̃]. Étymol. et Hist. a) 1896 (G. de Saint-Clair, Natation ds Mack. t.1, p.136); 1901 «chacune des deux moitiés d'un match de football, rugby, etc.» (Nouv. Lar. ill., s.v. foot-ball); 1907 «moment de repos au milieu d'une partie de football» (ibid.); b) 1959 travailler, être employé à mi-temps (Rob.). Comp. de mi-* et de temps* trad. de l'angl. half-time (cf. Becker, Sportanglizismen im modernen Französisch, p.157 et Fr. mod. t.3, p.303); cf. pour le sens b la var. demi-temps att. en 1869 (P. Leroy-Beaulieu, Les bandes agricoles ds Quem. DDL t.13).