| ![]() ![]() ![]() ![]() MI-CÔTE (À), loc. adv. Au milieu d'une/de la côte (v. côte2A 3). Ma demeure est à mi-côte, en plein midi, au-dessus d'une vallée tapissée de vert (Courier, Lettres Fr. et Ital.,1809, p. 797).Il monte une ruelle en pente (...) et s'arrête à mi-côte devant la grille d'un jardin (A. France, Étui nacre,Aube, 1892, p. 248).Sur la route, à mi-côte, on voyait trois camions arrêtés (Abellio, Pacifiques,1946, p. 305).V. aboutir ex. 8, air ex. 9.♦ Avec déterm. À mi-côte d'une colline, d'un rocher, d'une montée. La route allait presque toujours à mi-côte d'un précipice (Michelet, Journal,1834, p. 135).Le potager dévalait en pente, à mi-côte de la falaise (Lorrain, Sens. et souv.,1895, p. 4). ♦ Avec valeur adj. La marquise fut obligée de prendre des chambres dans le petit village à mi-côte pour loger ses amis (Stendhal, Armance,1827, p. 226).Alors on se décida à faire une promenade sur la route à mi-côte qui va d'Enval à la Roche-Pradière (Maupass., Mt-Oriol,1887, p. 81). − P. métaph. ou au fig. [L'âne :] L'homme consent au beau, − s'il est utile. Il a Le goût du médiocre et s'arrête à mi-côte (Hugo, Âne,1880, p. 318).[Ma mère] avait poursuivi avec une patience unique tout ce qui pouvait hausser et étayer la situation de mon père dans la magistrature. (...) mon père, juge d'instruction à Paris, n'était encore (...) qu'à mi-côte (Lacretelle, Silbermann,1922, p. 17). ♦ Emploi subst. fém. Fénelon habite les vallons et la mi-côte; Bossuet, les hauteurs et les derniers sommets (Joubert, Pensées,t. 2, 1824, p. 167). Prononc. et Orth. : [(a)miko:t]. Ac. 1694, 1718 : mi-coste, dep. 1740 : mi-côte. Étymol. et Hist. 1688 à mi-côte (d'apr. FEW t. 6, 1, p. 625a); 1690 (Fur.). Comp. de à*, de mi-* et de côte*. Fréq. abs. littér. : 123. |